Une cellule d’écoute et d’accompagnement des victimes vient, depuis septembre, compléter les actions de l’université pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. La vice-présidence déléguée Égalité-Parité invite à découvrir le dispositif, le 16 novembre.
« Tout agissement lié au sexe d’une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant. » Ainsi sont définies les violences sexistes et sexuelles dans la loi1.
En se dotant en septembre dernier d’une cellule d’écoute et d’accompagnement des personnes victimes de propos sexistes ou homophobes, de harcèlement ou d’agression sexuels, l’Université de Strasbourg rajoute « un maillon important à son dispositif de lutte contre de tels comportements en son sein », explique Isabelle Kraus. « Nous répondons ainsi aux demandes du ministère », poursuit la vice-présidente déléguée Égalité-Parité, depuis janvier 2017 (auparavant chargée de mission sur ces questions, depuis 2009).
Dans le respect des personnes
Concrètement, cette cellule facilite le cheminement entre les actes subis et la déclaration des faits, qui passe obligatoirement par un témoignage écrit. « La victime ne sait en général pas vers qui se tourner. La personne à qui elle s’adresse en premier lieu n’a bien souvent pas idée non plus d’une orientation possible. La cellule est une réponse à ces deux questionnements. » Elle permet à la victime de mettre des mots sur ce qu'elle a subi.